MUSICALLIGRAPHIES...

   

Christine NIGGELER: accordéon



Michel BORZYKOWSKI:
saxophones



Ammar TOUMI:
oud, chant, percussions...

 
Adel DEGAICHIA:
violon, chant, mandole, percussions...


Claude JORDAN:
;flûtes


Shinta ZENKER:
plume, calame , pinceau, bois...



Abderrazak HAMOUDA:
calame, pinceau, éponge, plaque tournante...


     QUAND LA LETTRE CHANTE…

Aussi loin que l'on remonte dans l'Histoire de l'Humanité, la religion a été le moyen privilégié pour rassembler et unir les êtres humains, prônant l'amour du prochain, le respect et la tolérance. Mais très vite, elle est devenue un outil efficace pour les asservir, les réprimer et les opposer.

A peu près aussi ancienne que la religion : la guerre !

Contrairement à toute logique, les religions n'ont jamais réussi à empêcher la guerre ! Bien au contraire, elles se sont souvent acharné à envenimer les conflits, à attiser les haines et les jalousies. Certes, certaines époques ont été plus propices que d'autres au partage et à la convivialité. Mais combien y a-t-il eu d'"âges d'or" parmi les périodes d'Inquisition, de Croisades, d'obscurantisme et de répression?

De tous temps. L'homme a éprouvé le besoin d'exprimer ses sentiments les plus profonds par des sons et des images. C'est ainsi qu'est née la culture, ou plutôt les cultures ! Mais les artistes n'ont pas toujours été appréciés par les puissants, qu'ils soient de robe ou d'épée, et surtout lorsqu'ils dénonçaient leurs exactions.
                                 Les temps sont-ils meilleurs aujourd'hui?

Alors que l'humanité n'a jamais été aussi riche, alors que l'opulence outrageuse côtoie la misère la plus sombre, alors que le luxe, le consumérisme et la cupidité fleurissent ici, la répression sanglante, les génocides et les épurations ethniques sévissent là… Et partout, les valeurs éthiques qui se sont péniblement constituées au fil des siècles laissent à nouveau place au nihilisme et au fanatisme.

Au commencement, "la terre était informe et vide" et c'est dans ce tohu-bohu que jaillit la lumière et que débuta la création du monde, dans lequel l'Homme reçut pour mitzva (commandement) de mettre de l'ordre. Il paraît clair, aujourd'hui, que sa mission sur la Terre n'est pas achevée !
                                                                                                                                                                             

Chanter la paix -ou pour la paix-, la liberté, le respect de l'Homme et de ses Droits sacrés peut paraître banal en ces temps mouvementés, mais toujours aussi nécessaire.

Notre projet rassemble des calligraphes et des musiciens de diverses origines culturelles et religieuses, juifs, arabes et chrétiens, désireux de "montrer" qu'une coexistence pacifique est possible et que, à défaut de changer le monde, la rencontre de "l'autre" peut nous enrichir au-delà des différences, devenant ainsi fructueuse pour la création artistique… et plus si entente!

Chacun apporte ici sa propre matière et l'offre aux autres comme support à leur créativité et comme prétexte à l'improvisation dans le style qui leur est propre, aussi bien musical que graphique.

Shinta & Abderrazak

De notre rencontre  jaillit une atmosphère lumineuse, propice à une certaine intériorité, au partage et à la joie communicative…

   
 
         LES CALLIGRAPHES:



Shinta Zenker
.

Shinta Zenker, diplômée de la Faculté des Arts Plastiques, est calligraphe et peintre. Elle pratique et enseigne la calligraphie hébraïque et latine à Paris et en Suisse, comme voie de réalisation. Elle expose ses tableaux depuis 1987.
C'est dans la poésie, la musique et dans les textes sacrés de différentes traditions, notamment la Kabbale, que Shinta Zenker puise son inspiration. Sa recherche autour des lettres latines et hébraïques, relie signes et traces, gestuelle et symbolique, souffle, énergie et vibrations. Ses œuvres nous invitent à entrer dans un univers où le mouvement, les couleurs et les ors révèlent le mystère des mots. Elle a créé une calligraphie gestuelle où le corps trace les lettres dans l’espace.


Abderrazak HAMOUDA est né en Tunisie. Licencié en langue et civilisation arabes et iranienne, il rencontre la calligraphie à Paris et arrive à Genève en 1985. Il se consacre à la calligraphie arabe dont il fait son outil d’expression privilégié. "Artiste d’une rapidité étonnante et d’une production phénoménale", il expose régulièrement depuis 1981 dans de nombreux pays. Animateur d'ateliers de sensibilisation à la paix et à la protection de l’environnement, il s’engage à promouvoir les jeunes artistes et exprime son attachement à la cohabitation des cultures et des religions. A l’image de sa vie, sa calligraphie est le fruit de la jonction entre l’Orient et l’Occident, le résultat de sa réflexion profonde sur le monde.

. Abderrazak Hamouda

LES MUSICIENS:        


Christine Niggeler

.

Après une formation de piano classique, Christine NIGGELER opte pour la diversité: musique de bal, organiste d'église, accompagnatrice de chansonnière, compositrice, animatrice en garderie, en institutions spécialisées ou en EMS, enseignante, directrice de chorale (Acratopège), etc. A travers les musiques traditionnelles d'Europe de l'Est et du bassin méditerranéen, ainsi qu'avec les groupes Tamatakia, Roue Libre, elle rejoint la mouvance klezmer et joue parfois comme accordéoniste avec Hotegezugt.


Michel BORZYKOWSKI est né à Genève de parents juifs polonais rescapés de la Shoah. Médecin pendant longtemps et amateur de musique depuis toujours, c'est "sur le tard" qu'il se convertit au saxophone et figure dans quelques ensembles de jazz genevois. Depuis 1996, il se consacre essentiellement au klezmer et aux autres musiques juives avec les groupes Hotegezugt, Diaspora Blues et Lebedik (contes juifs), Palavrikas de Amor (séfarade), Tohu veBohu (musique klezmer et arabo-andalouse). Animateur d'ateliers de musique et de danses yiddish, il a été pendant 15 ans vice-président de l'Association des Amis de la Musique Juive à Genève.             

. Michel Borzykowski


Ammar Toumi

.

Ammar TOUMI est né en 1965 à Ghardaïa, dans le désert algérien. Dès l’âge de quatre ans, il commence à participer à la tradition dans sa grande famille musicienne, tribu des Bleus composée d’un mélange entre les Amazires blancs et les esclaves noirs. Ils animent les fêtes et manifestations alentour. A sept ans, il s’intéresse à la musique arabo-andalouse et poursuit sa formation avec un des grands maîtres de la musique populaire du Maghreb. Depuis 1990 il vit en Suisse et pratique le oud, le gembri, la darbuka et diverses percussions.


Adel DEGAICHIA est né 1967 à Alger. Après une formation au violon arabo-andalou avec Elhadj Kasdali, il joue avec Founoun Zyriab et Essoundoussia, puis en Suisse depuis 1995 avec Nomades. Il compose, anime de nombreux festivals, stages, ateliers et spectacles (Fête de la Musique, Ateliers d'Ethnomusicologie, Théâtre du Crève-Cœur, Spirale, Acratopège, Théâtre de Marionnettes, Festival de la Bâtie, etc.), accompagne la chanteuse turque Nur Lâle et reçoit en 1999 le Prix Artistique de la Fédération Suisse des Aveugles et Malvoyants. Depuis 2004, il participe au projet Tohu veBohu (musiques arabo-andalouse, klezmer et baroque).

.

Adel Degaichia


Claude Jordan .

Claude JORDAN est né à Genève en 1954. Après des études et un diplôme au Conservatoire de Musique de Genève, il joue des flûtes, flûtes électriques et synthés, compose et chante avec -entre autres- les groupes Jean-Bernard Le Flic, Collectif Psyberpunk et Sskies. Dès 1996 intègre le groupe Nomades, fondé par deux musiciens traditionnels algériens, Ammar Toumi et Adel Degaïcha, avec lequel il se produit régulièrement depuis dans un répertoire dédié à la musique arabo-andalouse.

Contact et renseignements:

Michel Borzykowski
12 chemin Franconis
CH-1290 Versoix / SUISSE
tel: +41/22/755.41.23
ou envoyez un e-mail à:
borzy(a)sunrise.ch

arcenciel.gif (479 octets)

 page mise à jour en novembre 2014

arcenciel.gif (479 octets)

 

quelques musicalligraphies récentes:

 .  


 .  
 
. .                  .
                                  
             .  
 .                    
.




.